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Après 5 ans d'absence discographique (dernier album "Quinze chansons" en 2008) et plusieurs projets parallèles ("23 janvier - 18 juillet 2009", livre de textes et photos de tournée + DVD live au Bataclan (2009), "Léonard a une sensibilité de gauche", livre-disque pour enfants dit par Jean Rochefort (2011) et "Memory" un spectacle théâtral et musical mis en scène avec la complicité de Macha Makeïeff (2012-2013)), Vincent Delerm revient le 25 novembre avec un 5ème album intitulé "Les amants parallèles". Un album concept ayant pour trame narrative l'histoire d'un couple. Un album dont l'intégralité des sons (basses, percussions, cordes) ont été créés à partir de pianos, à l'aide de crins d'archet glissés sur les cordes de l'instrument, de morceaux de métal, de capteurs optiques, de percussions jouées sur le bois du pianoê Seuls 4 pianistes ont joué sur le disque : Clément Ducol (collaborateur régulier de la chanteuse Camille) auteur des arrangements de l'album et co-réalisateur avec Maxime Le Guil (qui l'a également enregistré et mixé), Alexis Anérilles, Yannaël Quennel et Vincent Delerm.

"J'avais les meilleures raisons du monde de ne pas me lancer dans la musique", dit simplement Lou Doillon. Actrice précoce et mannequin international, la fille de Jacques Doillon et Jane Birkin cachait donc une autre part d'elle-même, essentielle : la chanteuse. Révélée par le titre "I.C.U" au printemps, elle annonçait déjà dans ce morceau (voix troublante, mélodie magnétique, atmosphère vespérale) des lendemains qui chantent. Un premier EP, publié juste avant l'été, a confirmé l'intuition. Depuis des années, en secret, Lou jouait de la guitare et écrivait des chansons en anglais, sa "langue intime". Sans étienne Daho, mélomane insatiable et tuteur bienveillant, elle n'aurait sans doute jamais fait le grand saut. La parution de son premier album, "Places", est une délivrance pour Lou Doillon et marque le début d'une nouvelle carrière. Son titre résume autant la place qu'elle peut désormais occuper sur l'échiquier musical que son parcours personnel. "Jusqu'ici, Lou était entre deux mondes, la mode et le cinéma. Avec cet album, j'ai l'impression qu'elle a enfin trouvé son monde", constate joliment Zdar, l'homme aux mains d'argent (Phoenix, The Rapture, Beastie Boys, Cat Power.) qui a mixé le disque dans son studio parisien. "Entre étienne Daho et Lou Doillon, c'est comme s'il y avait eu un alignement de lunes", avance-t-il pour résumer cet album miraculeux. à l'écoute, on pense à quelques grands noms, passés ou actuels : Karen Dalton, Joni Mitchell, Feist. On pensait la connaître, mais en l'espace de quarante minutes, Lou Doillon change la donne et devient, à l'aube de ses trente ans, une auteur, compositrice et interprète hors pair.

La Femme est une énigme, une émanation sonore. C'est dans une cave aux murs bleus électriques que la Femme met bas ses hymnes segmentant. La Femme se fit remarquer par un 1er EP paru il y deux ans (illustré par le tableau de Gustave Courbet "L'origine du Monde"). Elle mélange surf pop, old wave et électro. Des garçons et des filles, autant de probabilités, pas mal de mystère et beaucoup d'énergie. Ils ont 20 ans, déjà tourné aux U.S, déjà joué au festival des Inrocks ou aux Francos, traversé l'Angleterre, l'Allemagne, et sillonné la France. Rock et baroque, rococo bauhaus, sous influences multiples (Kraftwerk, Elli & Jacno, Serge Gainsbourg, Marie et les Garçons ...)

En amont de la campagne d'automne 2013, la collection "Les 50 plus belles chansons" s'enrichit d'un volume consacré à Léo Férré. Entre 1960 et 1974, la carrière de Léo Ferré connaît une évolution qui va le faire entrer dans le cercle très fermé des grands auteurs, compositeurs et interprètes de la chanson française.

Nouvel enregistrement des oeuvres de Sarasate par Julia Fischer au violon et Milana Chernyavska au piano. Pablo de Sarasate, violoniste et compositeur espagnol, était l'un des musiciens les plus renommés de son époque. Les célèbres Zigeunerweisen (Airs bohémiens) dont le très connu Czardas, sont des petits joyaux souvent interprétés par une formation violon/orchestre. Julia Fischer les reprend comme ils étaient écrits sur la partition d'origine (violon/piano) avec son accompagnatrice de longue date la pianiste Milana Chernyavska. Le programme comprend également des danses populaires espagnoles et le Caprice Basque.

"J'ai l'honneur d'être" ne laissera personne indifférent. Ce 18ème album est une véritable confession pour Brigitte. Sa voix nous atteint encore. Les auditeurs ont le privilège d'être invités dans le coeur de l'artiste. Aucun texte n'est anodin et chaque mot a son importance, à l'image du premier single "Crazy Horse". L'émotion transpire dans ce nouveau disque, tel un diamant brut. La chanteuse se livre comme jamais, notamment dans "Père", un hommage à cet homme "plein de douceur, la pureté au coeur". Brigitte Fontaine est inqualifiable. L'artiste n'a rien perdu de ce qui l'anime depuis toujours. Son goût pour la provocation et sa folie l'amènent à écrire des textes poignants, miroirs de notre société. Comme pour ses précédents albums, elle s'est entourée d'Areski Belkacem, son compagnon de toujours, qui a composé, réalisé et arrangé "J'ai l'honneur d'être".

Les deux monstres sacrés du Rock Ian Gillan (Deep Purple) & tony Iommi (Black Sabbath) oeuvrent ensemble depuis plusieurs années pour des projets caritatifs en arménie. En 2011, ils créent la surprise avec le single "out of My Mind", renouvelant ainsi leur collaboration artistique de 1984 sur l'album 'Born again'; loin des projets médiatiques spectaculaires leur but était simplement de reconstruire une école de musique, un geste noble de deux musiciens qui n'ont rien a prouver pour soutenir la musique dans un pays ou elle est considérée comme un luxe. Rejoints par des figures légendaires comme John lord (ex deep Purple), Jason Newsted (ex bassiste de Metallica), Nicko McBrain (batteur de Iron Maiden) et linde lindstrom (Him) le projet est devenu un album composé de nouveaux titres, d'inédits et de collectors, comme ce jam studio inédit de deep purple "dick Pimple", un titre de Repo depo (le premier groupe de Ian Gillan), 2 chansons inédites de tony Iommi featuring Glenn Hughes, un featuring de dr John et plein d'autres pépites qui raviront les nombreux fans de deep Purple et Black sabbath.

Après trois albums vendus à plus d'un million d'exemplaires et un succès immense en librairie avec son livre "Patients", Grand Corps Malade signe son grand retour à la musique avec son nouvel album "Funambule", réalisé par le grand compositeur et trompettiste Ibrahim Maalouf. "Funambule" se démarque des trois albums précédents en affichant cette fois-ci une couleur plus pop, plus chanson. Avec plus de mélodies, plus de beats, plus de musique. Pour ce nouvel opus, Grand Corps Malade nous invite à découvrir des duos fascinants, en collaborant avec Francis Cabrel, Sandra Nkaké et Richard Bohringer. Si complémentarité et virtuosité sont avant tout les mots d'ordre de cette savante production, Grand Corps Malade place la barre très haut et fait de Funambule son meilleur album.

Compositeur exigeant, show man réputé, Higelin a su séduire plusieurs générations grâce à ses chansons aussi risquées que fédératrices. Tour à tour fiévreuse (Mona Lisa Klaxon, Est-ce que ma guitare est un fusil ?, Irradié, Beau, beau ou laid), aérienne (L'homme oiseau, Les ailes du silence, Tombé du ciel, Tête en l'air, Chanson) ou encore tendre (La ballade de chez Tao, La rousse au chocolat), sa musique a su marquer petit à petit la Chanson Française de son empreinte jusqu'à ses derniers albums (Amor Doloroso, Queue de Paon, Crocodaïl, J'ai jamais su.). Réfugié Poétique, ce Best Of 3CD, regroupe tous ces titres, et bien davantage, comme les classiques Champagne, Pars, L'ange et le salaud ou Alertez les bébés ! Conçu par Higelin en personne, il propose en outre des raretés (Jaloux d'un rêve, D'ailleurs (avec Areski et Brigitte Fontaine) et des morceaux aux résonances très personnelles (Parc Montsouris, Mamy, Ballade pour Izia...) Un recueil magnifique.

L'événement de l'automne 2013 ! Après 3 années sans nouveau récital solo (Caldara en 2010), un Best of vendu à 40.000 ex. en 2012 et une petite année sabbatique en 2013, Philippe Jaroussky est de retour avec un récital spectaculaire consacré au légendaire Castrat Farinelli, et la participation exceptionnelle de Cecilia Bartoli sur deux titres. Laissons parler Philippe Jaroussky : "J'ai longtemps hésité à aborder le répertoire du légendaire Farinelli, préférant plutôt mettre en lumière d'autres castrats moins connus, comme Carestini. Depuis, j'ai eu l'occasion de chanter en concert des airs écrits pour Farinelli et constaté que je m'y sentais très à l'aise, particulièrement ceux écrits par Porpora, connu à l'époque autant comme compositeur que comme professeur de chant. Porpora a entièrement façonné le goût musical et la technique du jeune chanteur pendant ses années d'apprentissage. Il a probablement été très exigeant, voir tyrannique avec lui, dans le but de créer ce "monstre" vocal capable de se jouer des plus incroyables difficultés. Et pourtant il est certain que s'est développée en parallèle une relation père-fils, une vraie proximité, particulièrement à la mort du vrai père du jeune castrat. J'irai même jusqu'à penser que la relation entre les deux était imprégnée autant de peur que d'amour filial. Je sais ce qu'implique la relation entre un professeur et son élève ; depuis l'âge de 18 ans je suis les cours avec le même professeur. La voix est un instrument intime et personnel et les événements de la vie s'y inscrivent. De nombreuses leçons ont davantage ressemblé à des séances de psychothérapie qu'à un simple cours de chant ! Il est certain que Farinelli, même au sommet de sa gloire, avait conscience de ce qu'il devait à son mentor. Mais à la fin, la relation de pouvoir s'était probablement inversée : le professeur avait besoin de son élève. Et en effet, le temps de l'opéra seria touchait à sa fin : le genre n'était plus à la mode, des compositeurs plus jeunes prirent sa place. Dans une lettre de 1761, Métastase mentionne à Farinelli que Porpora était décédé, seul et appauvri.". Mais le mythe Farinelli vit encore aujourd'hui. Et il est grand temps d'y associer son créateur Porpora ; ce que fait Philippe Jaroussky comme personne aujourd'hui, rejoint par son amie Cecilia Bartoli pour deux duos d'anthologie, ces immenses artistes étant unis par une admiration réciproque. Ce nouvel enregistrement, qui comprend 10 inédits absolus, sera soutenu par 3 concerts et accompagné par un planning médias/marketing impressionnant. Ce somptueux livre disque (livret 100 pages) en tirage limité sera l'événement de la rentrée 2013 à n'en pas douter !