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ANDREAS SCHOLL SUBLIME LES MELODIES ALLEMANDES Après avoir été acclamé en juillet dernier au festival de Beaune, le contre ténor Andreas Scholl revient avec un nouvel album. Le répertoire qu'il interprète, essentiellement composé de mélodies allemandes de compositeurs tels que Brahms, Haydn, Mozart ou Schubert, ne fait que relever les qualités vocales de ce chanteur dont les critiques vantent la longueur du souffle, le trille précis et la maîtrise des piani. Il faut d'ailleurs souligner ici la performance du contre ténor qui interprète le An Mignon de Schubert en alternant avec le registre baryton. Ce choix musical reflète sa conviction que la musique ne doit pas être confinée à un type de voix en particulier mais plutôt à une approche sincère de la part de l'artiste. Cet album est aussi le témoignage de la complicité entre Andreas Scholl et la pianiste Tamar Halperin, qui se traduit par une véritable osmose musicale. Wanderer, la force et la délicatesse d'Andreas Scholl.

Voici un coffret qui présente dans le cd 1 l'enregistrement légendaire de 1965 du concerto d'Elgar dirigé par Sir John Barbirolli, ainsi que les concertos de Saint-Saëns et Schumann enregistrés en 1968 avec le New Philharmonia Orchestra et Daniel Barenboim.

Conçues à l'origine pour piano à quatre mains à partir d'une écoute très attentive du folklore tzigane, les Danses hongroises firent ensuite l'objet d'une orchestration, mais aussi d'une réduction pour piano seul signée de Brahms lui-même. Cédric Tiberghien a choisi de compléter le programme par les 8 "pièces pour clavier" op.76, ainsi que les 16 Valses op.39, qui offrent une vision toute personnelle du genre, dans la lignée de Schubert et Schumann.

Des pièces classiques qui invitent à la méditation, à la sérénité. Parce qu'il est porté par le souffle humain, le chant, plus encore que la musique instrumentale, a un caractère spirituel.