Lina n'était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J'en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d'humeur, ces sautes d'amour. Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l'étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l'adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu'à jamais blessée. Une trentaine d'années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. A travers le portrait solaire et douloureux d'une mère inconnue, l'auteur de Korsakov et de L'homme qui m'aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans. (Source éditeur) [1]
Éric Fottorino, né le à Nice, est un journaliste et écrivain français.
Après vingt-cinq années passées au quotidien Le Monde, qu’il dirige de 2007 à , il est le cofondateur de l'hebdomadaire Le 1, lancé en , et des trimestriels America (2017) et Zadig (2019).
Journaliste
Débuts
Éric Fottorino a fait des études à la faculté de droit de l'université de La Rochelle et de l'université Paris-Nanterre puis à l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1983).
En 1984 il fait ses débuts comme pigiste à Libération avant de rejoindre l’équipe fondatrice de La Tribune de l'économie où il explore l’univers des matières premières. Une spécialité encore peu traitée dans la presse française, qu’il développera dans de nombreux journaux économiques (La Vie